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Le Jour J

Retour en cette période de pensée mise en avant par Octobre Rose, et plus largement sur la lutte contre le cancer, combat au quotidien pour un grand nombre de personnes et leurs familles.

Sur une initiative portée par Nico M. le 10 septembre dernier, conviant gentiment le club à participer à une rando organisée au profit de l'Association "Les Pieds dans l'Eau".

Un grand merci aux participants, adhérents au club, d'avoir partcicipé à cet évènement et au moment de partage à l'issue des randos à pieds ou à VTT ou faute de ne pouvoir le faire à ceux qui ont eu une pensée pour ces jeunes en rémission qui ont lutté et luttent pour conserver leur âme d'enfants et poursuivre leur construction.

Le club souhaite porter un accent et un soutien tout particulier pour tous ceux pour qui la lutte a été inégale mais qui se battent pour les destins futurs soient favorables, en altruistes. Le traumatisme est intact et le sera à vie (bien ou mal, le souvenir n'est ni bon ni mauvais, il fait partie de nous, de mon point de vue) mais après le combat, la sidération, l'abattement, l'action se construit, murit, devient forte, inébranlable, moteur apte à dépasser toutes les limites.

L'entourage le plus proche, les familles dans les mêmes affres de souffrances font corps, chaine humaine fétant la vie quoiqu'il advienne et, dans un périmètre plus large, toutes les connaissances dont notre club, portent une même voix à l'unisson pour soutenir, porter et aider autant que possible dans les limites de ses moyens ces initiatives qui nous recentrent tous sur la fragilité de la vie et sur les priorités face aux besoins matérialistes futiles d'une société toujours plus individualiste et déhumanisée, à des années lumière des vrais enjeux.

Le club portant des valeurs humanistes dans un esprit collectif, valorisant le gout de l'effort pour l'épanouissement et le plaisir de chacun souhaite publier sur ce support vecteur de ce qui retranscrit la vie du club, une belle histoire de résilience. Fasse que cette belle histoire de dépassement de soi, qui n'aurait pas été possible sans un entourage fort, impliqué, soudé, ni sans un dialogue de tous les instants avec une étoile ... porte à chacun son propre écho.

Nous sommes hors champ d'activité de notre loisir favori mais chacun se retrouvera dans ce parallèle d'un autre sport de pleine nature que constitue le trail. La préparation, les doutes et, les "à m'ment donné, il faut y aller", dans un mélange de peur de ne pas y arriver, peur de décevoir et terrible excitation d'un aboutissement d'efforts sous les étoiles qui éclairent le chemin !

Nous avons décidé de titrer ce texte dédié à une étoile : Le Jour J ...

Récit de l'expérience magique de Nico M. au Grand Raid des Pyrénées, le Tour des Lacs (80km et 5000m de D+), réalisé le 10 août 2022

"ça c'est une belle baignoire"

Nico, je te laisse le clavier : 

Je ne suis pas prêt ! Je ne suis pas du tout serein ! Impossible de terminer un tour de l'île d'Ouessant alors qu'il n'y a "que" 42kms, j'ai un cuissot qui refuse d'avancer ! J'en ai plus de 80 à faire dans 15 jours ! Tels étaient mes mots quelques jours avant Le Jour J. 

Je me dis de toute manière j'y vais et il n'est pas question d'abandonner et de ne pas terminer, mon dossard m'a été offert, je ne recule pas, j'y vais ! 

Un petit bloc tranquille en vélo route, course avec CAM, vélo route le dimanche avant pour voir si mon corps veut bien suivre, ça a l'air de tenir, bon on verra bien. Je pense que la bière du président y était pour quelque chose, ce n'est que mon avis ! 😉

A défaut d'aller voir nos chers amis coureurs engagés sur des distances titanesques, une petite randonnée en famille au lac de l'Oule afin de leur donner un aperçu de ce que la montagne peut nous offrir : petits sentiers caillouteux, champignons de toute sorte, la sonorité d'une cascade incessante, la vue d'un lac immense à l'eau magnifique, le calme des sous bois (sauf quand les enfants râlent, et oui ça râle ces bestioles !) Je leur vante les bienfaits de la tarte aux myrtilles du refuge du Bastang, en espérant secrètement qu'on y passe à l'heure d'ouverture le lendemain. J'en ai un souvenir terrible depuis la reco du 14 juillet. 

 

Au loin nous entendons le bruit caractéristique d'encouragements, qui donne des frissons lorsque nous sommes en course, c'est le Tour du Néouvielle qui se déroule, le long de cette superbe descente bardée de racines et de cailloux, cette descente où l'on se sent pousser de ailes, cette descente qui annonce..... une côte casse patte.

Après quelque échanges, un petit pique nique au bord du lac, qui, depuis juillet à beaucoup baissé, environ 5m, c'est époustouflant, je ne reconnaissais pas l'endroit où on s'était baigné lors de la reco, retour à la voiture pour aller chercher le fameux pass droit pour le lendemain.

Au passage un bel échange avec Remy Jegard et, à y être, un autographe, une discussion opportune avec Benoît GALAND, gagnant du Tour du Neouvielle en 4h10.

On y retrouve des connaissances faites lors des courses, on y retrouve Courir à Montech, on y retrouve dans l'ensemble de belles personnes ! Pour ma part j'y retrouve Sophie à qui j'ai porté assistance lors de notre Tour du Neouvielle l'an dernier, on boit une bière, on oublie un peu le stress du lendemain, on est limite euphorique.

Trêve de blabla, la pasta party du vendredi soir était sous le signe d'un stress montant que nous devons tous avoir la veille d'une course. Les pâtes ne passent pas comme d'habitude, mais qu'est ce que je fais ici, je n'ai pas l'entraînement requis et minimum, JE NE SUIS PAS DU TOUT PRET!

Bref, de retour à l'appartement le rituel des préparatifs commence, où je place les compotes, les sticks de gel, les compeed, les chaussettes de rechange, le truc à manches longues, le machin qui recouvre entièrement les jambes la 2e lampe, les piles, la veste de pluie, les médocs, le couteau, la bande, les bâtons, la couverture de survie, la chevillère, la batterie, le cordon, le téléphone,..... mon sac ne fait que 15 litres, et il manque encore la poche à eau de 2 litres. Et bien tout est rentré, non sans mal.... dodo maintenant, il est plus de 23h00.

3h00, et m...e déjà réveillé ! 

Je regarde mes affaires je regarde mon T-shirt personnalisé, je me dis : et oui Juju, c'est pour toi que je fais ces courses, c'est pour toi que je me surpasse, c'est pour toi que je repousse mes limites, c'est pour toi que je supporte toutes ces douleurs, c'est pour t'emmener toujours avec moi, pour partager tous ces moments que nous ne passerons plus ensemble, plus jamais. Je sais que tu es là, avec moi pendant ces moments difficiles, on se comprend comme toujours.

On se prépare doucement, on fait couler le café, on prend un peu de cake aux myrtilles (de Guchen pour les connaisseurs), on se prépare le chocolat énergétique de chez Christophe de RRunnig, une banane. 

On se masse les jambes, quelques huile essentielles, massage de pieds à la NOK Ice (géniale), cette sensation de fraîcheur qui remonte des pieds, on met les chaussettes, les chaussures, les buffs, on vérifie la montre, on ajuste la lampe, on met en place le poche à eau laissée au frigo( et oui du froid toujours du froid pour moi), on s'équipe de son sac style tortue, on ajuste le dossard, on se fait prendre une photo tout propre avant de rejoindre les autres coureurs. 4h15 le téléphone me rappelle qu'il faut y aller, les loulous se lèvent pour me souhaiter bonne course, avoir un bisou, donner un bisou,.... et retourner au lit. Une éteinte qui pour moi veut dire beaucoup, et c'est parti. 

Petit trotinnement jusqu'au départ en guise de mise en jambes. 

4h30, pas beaucoup de monde, je retrouve Sébastien, Jean Christophe, on reste ensemble, petit selfie, on attend patiemment le départ. 

5h00, ça y est le départ est donné, on regarde où on court on se concentre ou on pose les pieds, on est nombreux, très nombreux, il faut que je reste dans la tête de course, il faut tenir le rythme au moins jusqu'au lavoir, je sortirai les bâtons plus tard je sais que je n'en ai pas besoin au début, je fais la course dans la tête, je connais le parcours. 

"Au bout de quelques kilomètres et plus de 1500m de dénivelé, la récompense de voir ces paysages"

Je me concentre sur mon corps, est ce que j'ai faim, soif, vais trop vite, mes pieds, mes jambes, mon ventre, tout va bien, ouf. 

Ça y est le moment de sortir les bâtons est arrivé, les montées se font plus insistantes, on remarque aussi que tous les sacs ne sont pas remplis de la même façon, on voit bien la différence entre un sac tortue et un sac sans le strict nécessaire imposé et obligatoire. 

Cette première montée jusqu'au col de portet s'est relativement bien passée, toute en gestion, sans arrêts, direction Les Merlants pour un petit ravito solide et liquide. 

La suite du parcours est un régal pour les yeux, les jambes et le moral, le soleil commence à donner de la clarté le lac de l'Oule somptueux vu d'en haut et direction les Bastangs. Dommage on y est bien avant 10h00 au refuge, heure de dégustation de tarte aux myrtilles, quelques personnes sont là, des connaisseurs peut être!

 Direction le Col de Bastanet ou je retrouve un Seb un peu déconfit, pour une redescente vers plusieurs lacs dont le lac de Campana avec son point en eau et direction La Mongie au travers de sentiers caillouteux et zigzaguants entre le pins au dessus du lac de Greziolles pour arriver au réservoir des Laquets. 

S'ensuit une belle descente relativement technique par endroit, et avec encore une fois mon etat d'esprit de bon samaritain envers Hélène qui est tombée à cause d'un coureur trop pressé. Après un petit accompagnement, Sébastien étant reparti je continue enfin mon chemin. 

Ça y est, les pointes reviennent dans le genou doucement puis plus intenses, au bout de 26kms, tout va bien. Je serai tenté de dire " on n'est pas bien là !" Mais je vais m'abstenir, là c'est juste pas le bon moment, je vois Les Serpolets au loin. 

Après quelques raideurs montagnardes nous passons enfin de l'autre côté, non sans mal, ils ont oublié de précisé "terrain glissant". Quelques mètres auront été suffisants pour s'en rendre compte, à la première chute sur les fesses j'ai cru perdre 5cm et à la deuxième quelques centaines de mètres plus bas, autant, en plus du genou qui manifestait son mécontentement du traitement personnalisé que je lui imposais. 

La descente sur La Mongie était loin d'être une partie de plaisir, l'abandon commençait à faire partie des options limite incontournables. 

Arrivé au ravitaillement, la colère commençais à monter doucement mais sûrement: je fais quoi, j'ai mal au genou, pourquoi? En plus les crampons de mes ALTRA neuves qui se décollent, c'est quoi ce b....l. A 160€ la paire, c'est un comble !

Allez calme toi mange un bout, boit et tu verras

Une belle surprise m'attendais, la visite d'un ami aussi traileur, David, qui ne m'avais rien dit sur sa venue. 

Mon premier point de logistique gentiment et patiemment coordonné par Lise et les enfants, avec tout ce que j'avais préparé: côte de bœuf, canard élégant, gratin daup....., non je blague!!!! Chaussures, chaussettes, NOK Ice, et surtout le soutien, sans lequel je n'aurai pas continué la course.

Mal au genou, chaussures en vrac, moral mis à mal. 

Un grand merci à un des nombreux bénévoles qui à vu ma souffrance et qui m'a dirigé vers les pompiers pour un massage et des anti douleurs. Quelques huiles essentielles pour continuer le soin, quelques tranches de saucisson et des tucs, changement de chaussures, chaussettes, et on y revient. 

La suite était beaucoup moins réjouissante, une première partie de descente très roulante et une autre partie remontante pas du tout roulante, je suis rarement passé dans des passages aussi éprouvant, digne d'un Aneto. L'arrivée au Col du Sencours sera méritée avec un accueil de nos chères bénévoles, Danièle et Babeth qui redonnent de suite la patate et le sourire, merci encore. Je n'oublie pas le bénévole du cru, qui sont tous et toutes aussi exceptionnels. Après avoir reboosté Jean Christophe dans la montée je l'ai donc attendu pour faire le Pic du Midi ensemble. Je suis malgré tout reparti sans lui, du temps de réflexion était nécessaire. 

Commence donc cette ascencion pour atteindre mon objectif, ma motivation. Emmener Justine, comme je l'ai fait pour les 2 Aneto trail et bien d'autres courses ou randonnées caritatives. 

On aurait dit que sa place était toute trouvée, on aurait dit que je devais me diriger vers cet emplacement, au dessus du vide, avec une vue à couper le souffle, une vue sur le lac d'Oncet, elle qui adorait l'eau. On aurait dit que c'était SA place. 

David qui redescendai du Pic est revenu avec moi pour immortaliser ce moment qui m'est cher et précieux, me fait fondre en larmes, m'inonde d'émotions. 

Le plus dur étant de repartir après ce moment particulier, en effet il vaut mieux se reconcentrer sur la descente, un faux pas est vite arrivé. 

En parlant de faux pas cette douleur au genou est revenue de plus belle, vite un autre doliprane pour attaquer le retour vers le ravito du Sencours, retour que j'ai pu faire en courant finalement. 

Au ravito, mon T-shirt a attiré des regards, provoqué des discussions, suscité de l'admiration et du courage et c'est dans ces moments particuliers que l'on se rend compte de l'importance de nos actions, que finalement nous ne sommes pas seuls dans ce cas précis, que d'autres oeuvrent aussi pour des causes, pour nos enfants. 

Il serait intéressant, au travers de ce que représente le trail, de communiquer sur ces différentes actions. Les différents formats existants permettent des courses de joelette, des courses caritatives, et bien d'autres ....

Me voilà donc reparti, requinqué par la purée préparée sur place, le jambon, l'eau pétillante et le sourire de nos bénévoles. Courir à Montech était chanceux d'avoir ses bénévoles attitrées à ce moment de course. 

Je récupère quelques places tout au long de la descente, jusqu'à Tournaboup ou je retrouve pour la deuxième fois Lise et les enfants pour ce moment privilégié, qui nous donnerait presque l'impression d'être un pro. Sans ces moments de partage, à mon petit niveau, la motivation serait plus difficile, ces moments de repos, de discussion, de pause tout simplement. 

Après un passage rapide au ravito, direction la tente des ostéopathes pour une manipulation, massage et conseils. Un doliprane, des huiles essentielles sur ce satané genou et on repart pour une longue côte régulière et plaisante jusqu'à la cabane d'Aygues Cluses.

 J'ai encore réussi à grappiller plusieurs places, à ma grande surprise. 

Je me pose quelques minutes le temps de mettre la montre en charge, ranger la casquette, sortir le buff, remettre la lampe frontale en place, manger un bout de saucisson, boire un coup d'eau, échanger avec 2,3 coureurs rencontrés dès la première côte, et repartir. 

On arme son mental, car la côte accueillante de la Hourquette, qui permet d'accéder à plusieurs kilomètres de descente, est quand même difficile à appréhender. 

Enfin de l'autre côté, on reprend un cachetons et on y va, mon objectif arriver au lac de l'Oule avant la nuit noire, ces paliers me semblaient compliqués avant la nuit: racines, eau, cailloux glissants, mais finalement ça c'est plutôt bien passé, je me serai presque senti à l'aise, à ma place, sautant de cailloux en cailloux avec la nuit qui commençait à s'intensifier. 

Depuis le dernier "gros ravito" les coureurs ne couraient quasiment plus, ils étaient en mode marche tranquille, ce qui me permettait de remonter, j'étais bien, vraiment bien comme quoi les courses se suivent mais ne se ressemblent pas. 

Quelques gouttes de pluie commencent à tomber, juste au moment de remonter après cette descente, je commence à penser à la dernière descente avant d'arriver au village, celle qui est en terre, avec un pourcentage compliqué !

J'accélère ma cadence pour arriver au plus tôt aux Merlants.

Ravito rapide, un peu de NOK, vérification du niveau d'eau, OK, on met le coupe vent, 2 cachets de sportenine et un gel à un coureur, de la NOK à 2 coureuses et on repart de plus belle. 

Je repense à Jean Christophe et à notre montée à un rythme soutenu, allez on y va, c'est parti !

Au Col du Portet, pour ceux qui me connaissent j'étais tel une cocotte minute avec ce coupe vent. Vite on debâche, mais pourquoi je l'ai enfilé ce truc insupportable, je n'en met jamais!

Et c'est parti pour plus de 12kms de côte inversée, sans pluie, uniquement quelques lueurs de frontales au loin. Allez on les rattrape, ah mince je voulais prévenir Lise que j'étais dans la descente, que ça allait bien. Chose faite, je repars à mon petit rythme, "pardon, je passe à droite! Merci!" "Pardon je passe à gauche, merci!" Et on continue( j'ai quand même réussi à prendre un coup de bâton en travers des jambes, je ne sais pas ce qu'il a fait ce coureur, j'ai pesté) et on en rattrape tout le long et on dépasse, et on s'excuse, et on garde le rythme parce que ça va et ça déroule, et je suis content, je suis bien je pense à Philippe avec qui on a déroulé à moins de 5min/km cet été au même endroit, et on continue sur cette lancée, je me régale, je n'ai même pas l'impression de forcer, c'est Génial !

Ça y est la route, moins de 3kms avant de retrouver ma petite famille qui m'attend patiemment sur le chemin avant le pont qui mène à l'arrivée, l'aboutissement de cette journée de dingue. 

Je le vois le virage montant vers le pont, ils m'attendent sur le côté et on y va vers l'arrivée, tous ensemble, c'était ma course, c'était leur course, c'était la course pour Justine. 

Enfin on y est, à cette bière tant attendue entre potes ! Il est à peine plus tard que minuit ! 

Je m'étais fixé 20h de course, 19h au compteur !

Un bel accomplissement pour ma part, à mon niveau, avec mon peu d'entraînement. 

Mais l'envie était là, le besoin de terminer était là, Ma motivation était là. 

Sans le soutien de ma famille, est ce que le constat serait le même ? Je ne pense pas ! Merci


Commentaires

Severine-B le samedi 05 novembre à 18:18

Bravo, chapeau bas ! merci pour ce partage si généreux de tout ce qui t'a habité durant cette épopée!

ca donne envie........ de le faire en rando 

Christophe PIERROT le lundi 24 octobre à 21:08

Bravo Nico, de l'émotion à l'état pur 👏👏👏

Raphael GALDAMEZ le lundi 24 octobre à 19:00

je me rappele de ces ballons multicolores qui partaient rejoindrent le royaume des princesses.....bisous.

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