Rando club "A Penne : Mise au Vert"

En cette fin d'hiver, le printemps montre le bout de son nez et la mutation végétale commence à s'épanouir en vert une couleur qui restera le fil conducteur, le fil d'Ariane, que dis-je le fil vert de ce récit !!!

Compte-tenu de l'insistance de la meteo à nous réserver de bons grains / giboulets de mars, nous nous rabattons vers un coin du Tarn (big up à Moustic !!!) où les conditions de terrain et d'atmosphère n'ont aucune prise ... Oui, le dérèglement climatique n'est pas forcément synonyme de remise en cause de cycles des saisons !! L'horloge planétaire et solaire n'est pas encore et fort heureusement impactée par nos activités humaines même si les hiver sont plus courts et les étés plus longs ! Je vois tout de suite que ce dérèglement là convient à certains, suivez mon regard vers une certaine grotte hermétique à tous les chants de sirènes d'adhérents d'un club qui n'ont qu'une hâte de voir notre marmotte présidentielle scieuse de bois (pas en dormant, la marmotte est silencieuse, mais qui sort se dégourdir les arpions et les paluches manière de se réchauffer un peu) sortir de sa tanière avec 10 cm de cheveux supplémentaires, avant sa mue estivale le transformant en comète sur les chemins ....

Revenons donc au récit, la trajectoire devient elliptique, il est nécessaire de se recentrer !!!

Donc, je disais, le fil vert, ne le perdons pas est initié par Ugo, à l'annonce de la proposition de rando de ce dimanche 14 mars, avec l'expression consacrée "Enfin une rando verte", vanne à double tiroir de notre trublion espiègle et plein de malice ... Surpris d'une telle assurance, la communauté des guides s'est interrogée, chacun y allant de son interprétation, l'imagination est sans limite ! Début de printemps, couleur des prés, tenues du club, chacun y va de bon coeur. Au fil des échanges, l'ironie (bon sang pourquoi ne pas y avoir penser avant !) est au coeur du sujet mais, nous apprenons que Ugo n'est pas k kontakt, il peut viendre, donc pas besoin de se mettre au vert, lui l'adepte du rouge (d'où le "bon sang" qui ne saurait mentir). Nous dédicaçons quand même toute la typographie de ce récit à notre marscotte instigatrice du rayon vert (celui du coucher de soleil pas de la jardinnerie ...).

Sur les 11 participants à être inscrits (avec quelques vert du nez, j'ai un doute sur le nom des habitants de Verdun ...), finalement 1 seul restera au vert, vert de dépit à s'autoflajeler de bois vert ... Toutes nos pensées vont vert Romain M. ..., ils sont fous ces Romains ...

Donc, le récit ... oui quand même c'est pour ça que vous êtes là (enfin j'espère encore là ...)

Comme la météo le prédisait, le départ se fait sous un léger crachin à faire sortir le vert de terre (choisissez celui que vous voulez ... le ver ou le vert, pourvu que vous ayez l'ivresse : Ca va je sens que vous êtes chauds !)

Traditionnelle sortie qui commence par une belle côte à paliers qui nous permettra de grimper de 300m de D+ en ... 4km, mais au train, ça passe, il ne faut pas se mettre dans le rouge pour rester vert (une pensée en passant à Ugo qui semble daltonien à confondre ces deux couleurs, mais passons ...). Tout le monde arrive sans encombre en vert et contre toute forme de faiblesse au bout de cette première difficulté. Nous abordons ensuite la verte forêt de la Grésigne par la maison forestière de Fontbonne pour nous abriter sous la canopée naissante et aborder ces petits singles oui, d'accord un peu boueux et légèrement caillouteux "savonnettes" mais un chemin sans boue, ni cailloux, c'est triste comme une rando sans vous ... Bref, ça c'est dit !

Au plus haut de la rando, tous le monde est là, arrivés à Vaour certains roumègues d'autres papotent, je me fais ou vertement vanner, cause de ce mot vert rève : Ahhh, on n'est pas bien là !!

Nous sommes tellement bien ensemble que nous décidons Christophe et moi de faire une TVA enchanteresse du côté de Sainte Sabine où nous attend un passage vernaculaire qu'il adore entre deux murets en pierres moussues.

Nous abordons ensuite le plateau d'Anglars par le sentier balisé que nous sommes heureux de retouver après une trop longue désertion.

Le chemin du Suquet s'offre à nous, pour moi le plus beau sentier panoramique du coin, nous nous laissons aller dans un tango endiablé dans ses méandres tempétueux et ludiques, j'adore cet endtroit en vert !! Mais attention toutefois au vert solitaire, la roche versatile est glissante et le devert vertigineux tout le monde est averti ! (hop, un bouquet de vert !!).

La belle descente vert Amiel, non pas celui des abeilles, même si c'est de gros bourdons qui descendent tout schuss à l'Averton (lire l'Aveyron, Sandrine n'était pas présente mais clin d'oeil quand même en passant ...).

Pour finir, retour aux voitures pour une collation digne d'une fin de cale verre, fini les jeux de mots, passons aux choses sérieuses, et là il y avait du lourd !! 

Et pour la Penne, les autres photos re vert de la médaille : Vert ici !