sportsregions
Envie de participer ?
Rando club Montdoumerc : ASPTT VTT par tous les temps et par tous les chemins !!

Arghhhh !! Il en fallait du courage pour se lever encore plus tôt que pour le boulot !!

Le rendez-vous à 8h30 nous a fait douter, la tempète Justine, à l'origine de ce changement d'heure (oui d'accord c'est moche mais le raccourci était trop tentant, nous t'embrassons Justine !, je taquine !) ..., nous a fait gamberger pendant la nuit, à se dire, mais pourquoi je me suis inscrit à cette rando !! J'avais pourtant prévenu : Gommage, hydratation des peaux sèches MAIS RIEN Y FAIT, LA PURE MOTIVATION EST UN CATERPILLAR EN MOUVEMENT QUE RIEN N'ARRETE !!!

La météo donnée pourrie avec du vent, de la pluie copieuse, bref un temps hivernal annoncé, la seule bonne nouvelle est la température plutôt clémente ! Ahhhh ben voilà, le verre à moitié plein !

Que cela ne tienne, trop d'envie de se retrouver, ce goût de l'effort par tous les temps et par tous les chemins, le leitmotiv de la section VTT de l'ASPTT Omnisport de Montauban !!!

Le trajet jusqu'au lieu du rendez-vous à Montdoumerc nous donne un avant goût effectif des conditions danstesques que nous allons rencontrer sur le terrain. Nous nous retrouvons sur le lieu de regroupement, les regards en disent long sur l'expectative dans laquelle nous sombrons ...

Hardis les gars, ne nous laissons pas impressionner !! Nous sommes prêts à en découdre (enfin chacun essaie de se rassurer comme il peut : Ne laissons rien paraître !!).

En mouvement vite ! Départ tranquillou de nous 6, Didier B., Jean-Michel W., Thomas D., Thomas L., Ugo et moi-même pour faire tourner les jambes et surtout jardiner pour trouver le départ de la rando, Montdoumerc est un village à l'image d'une petite bastide, ronde, comme le tour de chauffe que nous avons fait avant de trouver l'azimut.

Première descente, nous sommes au coeur du sujet : De l'eau, de l'eau partout, ça dégouline, stagne, remplie les ornières, suinte, cavale, ruisselle, coule à flot : Les trajectoires se mettent à chalouper, chacun sa trace, enfin, euh la trace choisie par le terrain, il faut rendre à César ce qui est à César, nous ne maîtrisons pas tout, mais tout le monde fait preuve d'agilité à la godille, dans des postures peu orthodoxes, à chacun sa méthode : Tout droit comme un sanglier, en crabe avec un arrière train indépendant et mutin. Bref du bon lacher prise, pied de nez à cette p****n de morosité ambiante, anxiogène et de plus en plus insupportable ! Pour nous, pas d'autre choix, il faut rester concentré uniquement sur la situation qui nous prend toute notre énergie et notre influx nerveux.

Nous arrivons sur notre première singularité : Le passage à gué, l'eau s'invite sur la route au droit d'un ancien moulin, nous finirons par passer façon roue à aubes, de l'eau jusqu'aux chevilles. Nous essorerons les pieds dans la première montée en suivant l'eau ruissellante (oui, c'est le meilleur endroit pour accrocher nos crampons = le seul endroit où pas de boue), mais il faut bien viser !

Arrivée à Fontanes, beau petit village dont nous ferons le tour (et oui, là aussi pour retrouver l'azimut !). Nous apprécions un petit tronçon de route pour décrasser les jambes de l'acide lactique accumulé sur les chemins souples, très souples. 

Les chemins d'exploitation nous accueillent généreusement avec leur lot de flaques profondes : Peu importe, nous sommes déjà trempés de la tête au pied ! Une fois passé l'appréhension, c'est en mode sanglier (ou chevreuil que nous avons mis en fuite et qui s'est fait renvoyer des cordes en tentant de passer une clôture... pauvre bête).

Le trajet est jalonné de coups de culs assez brutaux qui mettent les cuissôts à rude épreuve.

Nous laissons la priorité à droite à trois chevreuils qui nous passent sous le nez à moins de 10 m, évidemment sans nous accorder la moindre attention malgré nos freins hurlants !

Nous arrivons à l'abri de berger bien connu du coin, tout en pierre, à l'architecture et mode constructif traditionnels, toujours impressionnants de précision et d'élégance.

Quelques singles bien sentis, techniques à souhait nous régalent même si la vigilance reste de mise, avec les savonnettes qui les bordent : Etre sur la bonne trajectoire est indispensable, en gardant une vitesse suffisante pour l'agilité, mais au final c'est un pur plaisir !!

 Ah tiens, un habitant du cru : Non, Ugo se met à l'abris !!

Le final par les chemins d'exploitation sur les coteaux vont finir de nous user physiquement, nous avons hâte d'arriver, les organismes sont fatigués de supporter des tenues qui ont pris quelques kilos, les chaussures aussi, et cerise sur le ghetto, le vent s'en mêle, tout le monde est dans le dur mais la cohésion du groupe nous rend plus forts.

Ahhh, Montdoumerc 1 km : Tous nous révons, visualisons en fermant les yeux, voyons pendre devant notre nez pour nous aider à avancer la conclusion de ce périple oui, osons le mot dantesque !, le réconfort après l'effort, objet de nos convoitises. Comme quoi, il faut peu de choses pour être heureux sans se créer des besoins  inutiles : Plaisir de l'effort commun, esprit de corps, convivialité et, oui, dépassement de soi.

Nous arrivons à Montdoumerc avec la satisfaction d'avoir vécu un moment épique !! Rare !

FOURBUS MAIS HEUREUX ! Un régal sans regret !

ASPTT VTT par tous les temps et par tous les chemins !!

Les autres photos et une video par un glissé de doigt : ICI


Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.